Le Vice Président d’Oracle, Andy Mendelsohn, en charge des technologies de base de données est venu, ce mercredi à Paris, lancer la base de données version 12c, In memory.
Pour Andy Mendelsohn (ci dessous) la version 12C qui sera lancée officiellement en juillet prochain est « l’aboutissement de 35 ans d’innovation » et présente deux avantages notables : le fait qu’elle soit multi-tenant (une version unique du logiciel hébergée sur un serveur sert une multitude de clients) et bien sûr In memory. ( lire Oracle rejoint le club In-memory). Surtout utilisées jusque-là dans la BI, les fonctions « in memory » permettent chez Oracle le traitement des données en format colonnes ou lignes, ce dernier mode étant surtout utilisé pour l’optimisation des temps de réponse des ERP. Les deux formats sont traités par le système en version 12 c et sa force est de pouvoir privilégier, selon les besoins ou les désirs de l’administrateur, tel ou tel type de données, ce qui permet de limiter le volume de mémoires utilisées. La compression qui est modulable de 2 à 20x peut être aussi réservée à certains éléments. Avec la fonction In-Memory , le moteur scanne des milliards de lignes ( trillions of rows) de données par seconde et par cœur de CPU, qu’il s’agisse de processeurs X86 ou SParc. La création dynamique de rapports serait quasi instantanée.
Schneider Electric, premier client français à évaluer la 12C
Grand témoin de cette évolution, François Bermond, le responsable des référentiels de données et de la business intelligence chez Schneider Electric, expliquait qu’il avait pu mener des tests sur une base de 2 millions d’enregistrements et que les résultats avaient été exceptionnels : Le gain de performance serait de x7 à x 128. Les transactions connaîtraient une accélération de x5 à x9. Le stockage utilisé est réduit de 76%, et la RAM de 81%. ». Gilles Knoery, le PDG de l’intégrateur Digora, avouait que cette version était l’une des plus simples à mettre en œuvre et que sa « customisation » ouvrait de nombreux développements sur mesure. D’un point de vue plus général, cette version in memory vient à temps pour contrecarrer les tentatives de SAP de convertir tous ses clients à sa propre base de données in memory Hana.