Paul Champsaur, Président de l’Autorité de la statistique publique, vient de remettre le rapport qui lui avait été demandé en juin 2013 sur les conditions du basculement progressif du réseau téléphonique historique de cuivre vers les nouveaux réseaux à très haut débit en fibre optique.
Au travers du plan France Très Haut Débit, la France s’est engagée dans un important chantier de modernisation de ses réseaux de communications électroniques, avec l’objectif ambitieux d’assurer la couverture intégrale du territoire en très haut débit d’ici 2022. Cette modernisation va notamment s’appuyer sur le déploiement de nouveaux réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH), par des opérateurs privés comme publics, pour un montant total d’investissement estimé à 20 milliards d’euros.
Atteindre cet objectif exige que l’ensemble des acteurs qui déploient aujourd’hui des réseaux de fibre optique, opérateurs privés et collectivités territoriales, aient une visibilité suffisante sur les conditions d’exploitation de leurs réseaux et sur la rentabilité de leurs investissements. La clarification des conditions de transition du réseau de cuivre historique vers les nouveaux réseaux de fibre optique constitue, à cet égard, un élément essentiel.